Fast close sous SII et IFRS : comment garder la main ?
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Jusqu’où peut-on aller dans le fast close, sans dégrader la qualité des informations financières ?
Renaud MESNARD, directeur en charge de la comptabilité multinormes chez Generali :
“Tout d’abord, il est important d’avoir en tête que le terme fast close englobe une panoplie de pratiques diverses et souvent combinées, qui vont du “hard close”, c’est-à-dire un closing très court, en quelques jours, calé sur des données réelles arrêtées le dernier jour de la période écoulée, jusqu’à ce que j’appellerais du “early close”, plutôt que du fast close. C’est-à dire, pour les domaines pour lesquels il n’est pas possible d’avoir un process complet de closing en quelques jours, on arrête les données sur des bases anticipées et on complète par des estimés pour aller jusqu’au dernier jour de la période écoulée.
Personnellement, je pense que l’enjeu, une fois atteint ce type de jalon, n’est pas d’essayer d’avancer encore la date de bouclage des comptes et reportings. L’enjeu est davantage de travailler sur l’optimisation de la composante “early close” du fast close.
C’est un enjeu clé à un double titre, pas uniquement du point de vue du renforcement de l’efficacité opérationnelle actuelle ou encore du renforcement de la précision des données d’inventaire. C’est surtout un enjeu du point de vue de notre capacité à adresser la complexification à venir de la production comptable avec l’arrivée de la norme IFRS 17.”