Découvrez nos retours d’expérience en digitalisation de la sélection médicale
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En assurance prévoyance, la sélection médicale est une étape clé du processus de souscription. Digitaliser cette sélection permet de faciliter les démarches des assurés et d’automatiser les traitements réalisés par les services de souscription et de gestion des contrats. Comment maximiser l’impact de votre projet de digitalisation de la sélection médicale ? SeaBird, qui accompagne de nombreux clients sur des projets de cette nature, a confronté les expériences recueillies au cours de ces missions et en a déduit 6 conseils très pratiques pour mettre toutes les chances de votre côté.
Conseil N°1 -Bien lotir son projet
Concentrer la digitalisation de la sélection médicale sur la phase de souscription
Digitaliser la sélection médicale implique une grande diversité de projets imbriqués. Il faut d’abord cartographier l’ensemble de ces projets dès le lotissement fonctionnel, et procéder ensuite par étapes. La gestion des contrats fera de préférence l’objet d’un projet distinct.
Le conseil en plus : traiter les avenants comme les affaires nouvelles.
Conseil N°2 – Bien orchestrer son projet
Identifier et associer dès le départ toutes les parties prenantes
L’architecture globale, et son impact sur l’infrastructure technique, doit être pensée dès le départ, en association avec toutes les parties prenantes. L’orchestration du projet doit ainsi tenir compte de la structure de distribution des contrats et plus largement du parcours client (site internet, réseau commercial). Il ne faut pas hésiter à multiplier les ateliers de travail, de manière hebdomadaire, voire quotidienne, en mode agile.
Le conseil en plus : dédier des ressources à 100% sur le projet pour veiller à la cartographie et aux échanges de flux entre les outils et les applications.
Conseil N°3 – Penser digital
Repenser le parcours de souscription
Jusqu’à aujourd’hui, les processus et les documents ont été pensés pour répondre à une logique papier. Le digital a ses propres règles. La revue du parcours de souscription nécessite donc une réflexion approfondie avec toutes les parties prenantes (client, gestion, distributeur, juridique etc) pour identifier les modifications potentielles et sélectionner les plus pertinentes. Dans cette démarche, la refonte du questionnaire médical est centrale. Repensé pour le digital en vue d’intégrer davantage de paramètres, ce questionnaire permet alors une automatisation renforcée.
Les équipes de souscription doivent être associées à cette démarche pour coller à la réalité de terrain. L’éditeur de la solution logicielle retenue pourra aussi aider à exploiter au maximum les possibilités de l’outil. Enfin, une validation sous les angles juridique et médical doit être prévue.
Le conseil en plus : identifier un sponsor métier pour accompagner l’équipe projet et mobiliser les parties prenantes.
Conseil N°4 – Maximiser l’automatisation
Ne pas restreindre la capacité d’automatisation a priori
Avec un questionnaire bien construit, les systèmes peuvent gérer automatiquement des décisions d’acceptation mais aussi de surprime, exclusion, ajournement ou refus. Il s’agit donc de pousser le plus loin possible les scénarii… Une approche pragmatique, reposant sur l’analyse détaillée des différents cas de figure avec leurs gains finaux, permettra de sélectionner le scope idéal pour atteindre les objectifs d’automatisation.
Le conseil en plus : travailler en relation étroite avec les services de souscription pour identifier les règles appropriées de décision.
Conseil N°5 – Intégrer la spécificité des données médicales
Prévoir dès le départ un dispositif garantissant la confidentialité et la sécurité des données
La confidentialité et la sécurité des données est une priorité, renforcée encore avec l’entrée en vigueur de RGPD.
Conseil N°6 – Accompagner le changement
Mettre en place un processus de conduite du changement
Les services de back office qui analysent les dossiers de souscription doivent impérativement être accompagnés pour s’adapter à leur nouvel outil et être sensibilisés à l’évolution de leur rôle. Les équipes projet doivent intégrer dans leur planning des ateliers de formation pour assurer la prise en main de l’outil et guider la modification des modes opératoires. Une force dédiée d’accompagnement peut être prévue pendant un temps de transition.